Sophrologie et lâcher-prise : fermer les yeux pour mieux s’ouvrir à soi.

Fermer les yeux. Un geste simple, presque instinctif. Et pourtant, en sophrologie, ce petit acte marque le début d’un grand chemin intérieur. Lorsque l’on ferme les yeux en début de séance, ce n’est pas simplement pour se couper du monde extérieur, mais pour commencer à s’autoriser… à lâcher prise.

C’est un moment clé, presque symbolique. Dans notre quotidien rythmé par l’urgence, le contrôle, la maîtrise de tout et de soi, fermer les yeux devient un acte de confiance. Confiance en l’accompagnement, en la pratique, mais surtout en soi. C’est accepter de ne pas tout diriger, de ne pas anticiper chaque sensation, chaque pensée, chaque résultat. Fermer les yeux, c’est lâcher le mental pour mieux ressentir.

Le lâcher-prise : une nécessité, pas une faiblesse

Nous confondons souvent le lâcher-prise avec l’abandon ou la résignation. En réalité, il s’agit d’un acte puissant : celui de reconnaître nos limites et d’accepter ce qui est, ici et maintenant. Lâcher-prise, c’est cesser de lutter contre ce qu’on ne peut pas contrôler, pour concentrer son énergie sur ce que l’on peut transformer : notre rapport au monde, à l’autre, à nous-même.

En sophrologie, le lâcher-prise se cultive séance après séance, à travers la respiration, la détente musculaire, les visualisations positives. Ce n’est pas un effort, c’est une autorisation que l’on se donne : celle d’être dans le moment présent, sans jugement, sans pression.

La sophrologie, une méthode douce pour reprendre le pouvoir sur soi-même

En pratiquant régulièrement, on apprend à écouter son corps, à accueillir ses émotions, à calmer son mental. La sophrologie propose une reconquête douce de notre espace intérieur. Elle nous invite à relâcher ce besoin de tout contrôler, pour retrouver une liberté intérieure. C’est un chemin d’autonomie, pas de dépendance. On ne fuit pas la réalité, on y revient… autrement.

Fermer les yeux pour mieux voir

Ainsi, fermer les yeux en début de séance, c’est plus qu’un rituel. C’est une déclaration : celle de vouloir se reconnecter à l’essentiel. C’est dire « oui » à l’inconnu, à l’impermanence, à la vie telle qu’elle est. Et dans cet espace de calme retrouvé, on découvre souvent qu’on ne perd rien… mais qu’on gagne beaucoup.